Les rassemblements actuels du côté du pouvoir comme du côté de l’opposition laissent voir une démonstration de force.. Chaque camp veut à tout prix mesurer l’attachement respectif du peuple à sa cause. Mais, à notre avis, il ne faut pas perdre le temps à ces défis qui ne font qu’enflammer la colère de l’un comme de l’autre. Au fond d’eux-mêmes, la plupart de la population attendent le résultat du dialogue entre les six élus pour chercher la solution à cette crise.
Or, quel entêtement ! L’opposition s’opiniâtre encore à pousser ses partisans à la violation de la loi. Les informations qui nous sont parvenues par les médias, font savoir que le camp de Monsieur Andry Rajoelina a choisi ce jour du 16 février 2009 pour mettre en place leurs ministres insurrectionnels dans les ministères. L’on se demande si les dirigeants de l’opposition sont à court de stratégie. N’y a-t-il que ce forcing scandaleux et mortels ? Vu la décision hier, dimanche 15 février 2009, du ministère de la défense, transmise par Monsieur le ministre de la défense, le Vice Amiral RANAIVOARISON Solofo Mamy, sur la chaîne nationale, décrétant « zones rouge » les enceintes des bâtiments des ministères à Antananarivo et des bâtiments publics dans les faritany, ces « têtes » de l’opposition s’acharnent encore à emmener leurs partisans à un ultime sacrifice pour ne pas dire à un massacre. Pourquoi ne pas adopter une stratégie démocratique respectant la vie du peuple ?
Ces « grands ténors » ont intérêt à respecter la vie de leurs compatriotes s’ils sont convaincus que dans la démocratie le peuple est le détenteur du pouvoir politique. Les morts ne votent plus. Avec leur stratégie actuelle, ils sont en train d’éliminer physiquement certains de leurs « votants ». Ils doivent savoir que si leurs partisans sont fidèles à la revendication de la démocratie, ils donneront leurs bulletins pour eux, sinon cette année du moins pour les années à venir. Nous pensons qu’il faut voir loin car l’histoire continue.
Du côté des manifestants, s’ils sont persuadés de la valeur de la démocratie, ils doivent savoir que la fin ne justifie pas toujours les moyens. Le ravage assaisonné de la désobéissance civile traduit l’esprit anti-démocratique.
Nous sommes donc d’avis que la légalité est le seul cadre de travail dans lequel il faut régler les problèmes. Il est loin de minimiser les initiatives de l’opposition. C’est tout juste une mise en garde contre les actions conduisant à la guerre civile. En outre, jusqu’à présent, aucun projet de société n’a été exposé par l’opposition. C’est une marche à l’aveuglette !
Chers compatriotes de l’opposition, l’éducation à la légalité s’impose si vous voulez valoriser et réussir votre revendication de la démocratie.
F’angaha dia tsy mba misy fomba hafa ahazoana fitondrana ankoatry ny mampihena ny olona tokony hifidy ny tena amin’ny fanaovana sorona azy ireo e ? Ny maty anie tsy mifidy e ! Hampandroso ny mpanaradia amin’ny faritra mena indray ve ? Haka an-keriny ny fitondrana, hapandroba indray ? Fantatra tsara mantsy fa raha mandalo ny fifidianana araka ny maha tany repoblikana sy demokratika an’i Madagasikara dia tsy ho lany.
Aoka tsy ho hadinoin’ny mpanohitra fa tsy misy demokrasy ambonin’ny lalàna ary hatramin’izao aloha dia tetika famotehana no misy fa tsy tetika fampandrosoana fa dia ao naty maizina tanteraka no itondrana ny fanoherana satria mandeha anjambany.
Olon-tsotra aho no manoratra itony lahatsoratra itony , mamakafaka ny zava-misy ary mba mitondra ny anjara birikiko eo anatrehan’izao famotehana ny tanindrazako sy ny tanin’ny taranako izao, nirahan’ny feon’ny fieritreretako.
Isika koa aoka tsy ho maty eritreritra ary handray ny andraikitra tandrify antsika avy.
samedi 21 février 2009
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