Il est dit que « la patience est l’arme du fort ». Ce qui veut dire que celui qui tient à réussir telle ou telle entreprise doit s’accorder le temps qu’il faut. Cela de manière à mûrir sa stratégie et à éviter le tâtonnement, les « bavures » ou les « débordements » qui font perdre la valeur de ce qu’on fait.
Appliquant une telle maxime à la situation actuelle, compte tenu de ces débordements, sources claires et visibles de ces pillages et incendies des biens publics et privés, la précipitation avortera le projet d’instaurer la démocratie.
Soyons clair : la précipitation se traduit justement par ce forcing consistant à instaurer un gouvernement de transition, une stratégie mesquine d’évincer le pouvoir actuel. Or « biby tsy manan-doha, tsy mandeha ». Ce qui veut dire qu’il faut avoir un chef pour conduire une action. Ce faisant, une question se pose :
Qui va diriger ?
Le profil de Monsieur Andry Rajoelina, vu son très jeune âge et son inexpérience en terme politique, n’y répond pas. Déjà, sa responsabilité par rapport au massacre du samedi 07 février 2009 est très très lourde. Le sondage de Top Mada d’hier, 10 février 2009, est significatif : plus de 70% des participants lui imputent la responsabilité de cette tuerie.
Monsieur Monja Roindefo, le Premier Ministre nommé et présenté ce samedi 07 février sur la place du 13 mai, à Analakely, a mal commencé sa carrière. De fait, les larmes des familles des victimes du massacre du 07 février 2009, mouilleront à jamais son parcours politique. Qui plus est, sur quelle loi fonde-t-il son droit d’accéder à ce poste ? La loi du plus fort ? Que ce soit entendu encore une fois pour toute : le plus fort s’arme de patience.
L’état actuel de la situation incite à respecter l’un des principes qui fondent la démocratie : le suffrage universel. Les manifestants à l’origine de ces dégâts à la fois honteux et horribles ne représentent pas du tout le grand nombre. Sachez que quelques milliers de personnes rassemblées ne représentent pas Madagascar. Autant réclamer la démocratie, autant procéder à la manière démocratique. Ce qui veut dire qu’il faut attendre la prochaine élection car le mandat du Président actuel est fixé par la Constitution de Madagascar.
Quiconque voulant instaurer la démocratie doit commencer par respecter la légalité.
Seule la loi PEUT nous libérer de cette crise.
Déjà du sang rougit vos blousons, donc Patience, Messieurs.
« Izay maharitra hono vadin’andriana », fahendrena malagasy lalina, izay tsinontsinoavin’ny mpanohitra tarihin’i Andry Rajoelina, ohatry ny fanitsakitsahiny ihany koa ireo soa toavina malagasy hafa izay tsy haverina eto intsony.
Hita tokoa ny fahamaikana te handeha mafy (izany angaha no maha TGV azy) nefa fantany tsara fa tsy misy lalan-dalamby sahaza izany TGV izany eto Madagasikara. Vokany : rà mandriaka, fapotehana, asa very, tahotra sy fampihorohorona.
Mandalo dingana sy sedra ary mila fahamatorana izany olona sahaza omena fahefana izany ary ny vahoaka amin’ny alalan’y fifidianana no mifidy izay olona ampindramina fahefana. Mazava koa ny fe-potoana apetraky ny lalam-panorenana fa tsy hoe isaky ny misy olona iray afaka mamory olom-bitsy (lazaina ho vahoaka) voatohitohina dia ovana ny mpitondra. Misy rafitra sy lalàna efa natao hiaro ny olona tsirairay ka izany no tokony ampiasaina.
Hitondra ho aiza hono ny TGV ? Tsy ankamatatra intsony na hoe tsy misy mahalala izay entin’ny ampitso fa ny androany, ny omaly, ny afak’omaly, ny tamin’y herinandro lasa (07/02/09), ny tamin’ny volana lasa (26/01/09) dia efa mamaritra mazava ny miandry ny vahoaka raha tsy manohitra izao an-keriny izao. Fintinina hoe “tany mihotakotaka", tsy misy fandriam-pahalemana, toe-karena mikatso.
Adymadio - TSY HANAIKY IZANY ISIKA
jeudi 19 février 2009
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