Des opinions ont été émises autour de cette crise politique à Madagascar tant dans les radios locales que dans les « forum » des sites malagasy. Chapeau ! C’est significatif de constater que bon nombre de citoyens livrent librement ainsi leurs points de vue respectifs.
Cette manifestation de 2009 visant la chute du pouvoir en place n’est que le même scénario que celui de 2002 laissent entendre les uns. C’est le tour de RA8 maintenant disent les autres. Il a procédé de la même manière donc il ne fait que récolter ce qu’il a semé clament les autres encore.
Mais attention ! Parlons clair. Il faut bien faire la part des choses et y apporter une vision objective :
En 2002, n’oublions pas l’histoire, la manifestation consistait à réclamer la justice se rapportant au résultat de l’élection présidentielle du 16 décembre 2001. L’objet de la réclamation était clair : la transparence du résultat. Cette année là, deux points de rassemblement ont été choisis : place du 13 mai à Analakely et Stade de Mahamasina. Les meneurs n’ont pas conduit les manifestants dans les zones rouges. Pas d’affront entre « grévistes » et force de l’ordre. Malgré la divergence des points de vue, les deux candidats ont accepté de se rencontrer à Dakar sous la médiation du Président sénégalais de l’époque. Un pas d’effectué traduisant la volonté de chercher ensemble le bien pour le peuple. Dans le pays, écoutant les conseils des « ray aman-dreny » (FFKM, en l’occurrence), ils se sont mis d’accord pour la constitution de deux groupes formés, chacun, par les partisans respectifs des deux candidats en lice, dont le but est de trouver l’issue à la crise. Et l’aboutissement ? Victoire car preuve à l’appui, le re-dépouillement des bulletins de vote par une commission spéciale acceptée par les deux camps, a montré que c’était plutôt Marc Ravalomanana qui a obtenu le plus de voix face à Didier Ratsiraka. « Premier tour dia vita ».
En 2009, pour peu qu’on rafraîchisse la mémoire, on se rappelle que la réclamation pour l’assise de la démocratie a été la suite de la fermeture de la TV VIVA , un bien personnel de Monsieur Andry Rajoelina. Les leaders ont osé exposé leurs partisans à la « gueule du loup », les ont laissé massacrer sans pitié. Les appels à la rencontre par les « ray aman-dreny » (communauté internationale, FFKM, Conférence des évêques catholiques de Madagascar) n’ont pas été répondus par Monsieur Andry Rajoelina. Ils ont prêché dans le désert. Et l’aboutissement ? Pillages et incendies des biens des compatriotes, massacres horribles des innocents. Une victoire inhumaine dont on ne peut pas être fier, à moins qu’on soit « maty eritreritra » (pour dire ceux qui n’écoutent pas leur voix de conscience).
Il ressort de cette analyse que prêcher la ressemblance entre les manifestations de 2002 et de 2009 est un jugement trop hâtif et conduit à une erreur monumentale de vision des événements.
Merci de remettre en cause votre comparaison
Aoka isika tsy hanao fampitahana diso momba ny tranga 2002 sy ny atrehantsika izao 2009. Maro mantsy no milaza fa :”ny tody tsy misy fa ny atao no miverina “.Inona tokoa moa no natao tamin’ny 2002 ary inona nomiverina amin’izao 2009 izao?
Ny natao dia nanaja ny demokrasy : niandry ny faran’ny fe-potoana nitondran’Ingahy RATSIRAKA, nirotsaka hofidiana Andriamatoa RAVALOMANANA, nametraka mpanara-mason’ny fifidianana ary lany tamin’ny fiodinana voalohany araky ny porofo eo am-pelatanana. Fitakiana ny mangarahara, ny marina tamin’ny safidim-bahoaka no notakiana tamin’ny taona 2002. Tsy nisy fandrobana, tsy nisy fandehanana na fitondram-bahoaka tamin’ny faritra mena fa nanaja ny fanelanelanana nataon’ny FFKM, ny vondrona afrikanina na iraisam-pirenena.
Ny miverina kosa anefa dia mifanohitra tanteraka amin’ny fandàlàna ny demokrasy izay azo bangoina tsotra hoe fanonganam-panjakana ataon’olom-bitsy, fandrobana, fampihorohorona, fanaovana sorona ny vahoaka, fivoizana ady amin’ny samy Malagasy (fa tsy mitady ny firaisam-pirenena). Izany indrindra no tsy anekena hifanatonana, hitady marimaritra iraisana mba hitohizan’izany asa ratsy izany.
Antsika no mandinika sy ny mitolona ho an’ny fandriam-pahalemana, ny filaminana, ny fiarovana ny aina sy ny fananana mba tsy ho disoin’ny taranantsika
Adymadio
mardi 17 février 2009
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire