vendredi 20 février 2009

Dictature populaire ? Non

Au train où vont les choses sur la place du 13 mai, des questions surgissent et non sans raison.

Procédons à une brève analyse du déroulement de la manifestation d’hier 16 février 2009 :

L’objectif principal de la manifestation d’hier était la prise des ministères. Là déjà ; l’on se demande sur quelle réglementation juridique est basée cette décision ? En outre, ces partisans de Monsieur Andry Rajoelina et de l’opposition représentent-ils le peuple malagasy, ou ceux qui ont le droit de vote ? De plus, les personnes qui sont fidèles au rassemblement sur la place du 13 mai comprennent-elles le tenant et l’aboutissant de ce auquel elles sont conviées ? A voir leur comportement, il y a raison de dire qu’elles sont là pour grossir le rang et pour scander les mots de provocation. Ce qui amène à conclure que cette masse « tgviste » est composée de ces personnes qui n’ont rien à perdre et tout à gagner lorsqu’il y a débordement. De fait, peut-on se permettre de descendre tous les jours dans les rues pour réclamer la démission du Président de la République alors que la vie devient de plus en plus chère ? Ces personnes ne sont pas des milliardaires ni des millionnaires !!!

L’on sait le leitmotiv cher de l’opposition : la démission du Président. La solution de compromis n’entre donc pas en ligne de compte de l’opposition. Même si les « sages » en crient la nécessité. C’est le message fort de la communauté internationale hier 16 février 2009, par son porte parole le Nonce apostolique. Elle est en train de se targuer d’être la seule détentrice de la vérité. Il n’est donc pas étonnant si le recours à la violence est de règle pour ce camp. C’est l’attitude reconnue des « dogmatiques », ces personnes qui s’enferment hermétiquement dans leur point de vue et n’acceptent ni la critique ni la concession. Or, « Ny rariny itompoana zary heloka » dit la sagesse malagasy. Traduction libre : c’est une erreur de déifier sa propre vérité. Du côté de la population, elle commence à avoir marre de cette situation d’inquiétude, et de cette flambée des prix des vivres. Donc, l’on se demande si l’opposition se plaît à maintenir cette situation de trouble car cela va dans son avantage. C’est du pur sadisme, il faut le dire.



La dictature populaire fait surface hier 16 février 2009, c’est une évidence. Ni Monsieur Andry Rajoelina, ni son Premier Ministre Monja Roindefo, ni les autres chefs n’arrivent plus à convaincre leurs partisans du danger d’aller aux ministères. Ayant déjà promis au peuple que toute décision découlera de lui, les « chefs » sont pris entre deux feux. « Ny teny toy ny salaka ka ny tompony ihany no afatony » Ce qui signifie que la parole donnée n’engage que son auteur. Autant dire que la manifestation n’avait plus de chef. Entendons par chef quelqu’un qui dirige, qui commande et gouverne. C’était donc la dictature populaire. Monsieur Roindefo, le Premier Ministre de ce gouvernement, n’était pas obéi par ses « brebis » fidèles. Et qui serait responsable en cas de débordement ? On sait pertinemment que cela est inéluctable. Ce qui est sûr c’est que la dictature populaire conduit au catastrophe qui avortera certainement cette lutte pour la démocratie.

Les chefs de l’opposition ne sont plus à la hauteur de leur responsabilité. Grave !

Alohan’ny hieritreretana ny handraisana ny fitondrana dia manana fotoana tokoa izao TGV, sy ny “praiminisitra ary ny minisitra tarihiny” hanehoany ny fahaizany mitarika sy ny fankatoavan’ny “vahoaka” mpanara-dia azy. Saingy ny mifanohitra amin’izany no mitranga ka ireo mpomba azy aza efa mihena an-toerana satria nisokatra ny masony. Ny hany sisa tafajanona dia ireo mpibodo miandry fandrobana sy fandravana ary tsy manaiky baikona intsony. Azo bangoina hoe ireo mpanao didy jadona, tsy afaka mifampiraharaha.

Isika kosa, andao hanohitra izany jadona izany

Fahendrena

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