Des interprétations surgissent autour de cette décision de Andry RAJOELINA d’accepter cette rencontre avec Marc RAVALOMANANA, le sameci 21 février 2009, à 13h00, au FALDA Antanimena, sous la médiation du FFKM.
De ma part, je trouve que c’est, avant tout, le triomphe de la raison et de la conscience. Chacun s’est efforcé de taire l’ambition personnelle pour mettre en tête de toutes les priorités le bien du pays. C’est un bon signe traduisant la volonté de sortir ce pays commun de cette impasse. En réalité, ni Marc RAVALOMANANA, ni Andry RAJOELINA, ni le peuple n’ont trouvé aucun profit de ces ravages. Maintenant, c’est l’heure de réfléchir à tête reposée de manière à faire un examen conscience et à évaluer ce qui a été fait depuis le début de cette crise politique. Bien sûr que les amis sont là. Certes, on a besoin de conseil. Mais le temps est aussi pour l’examen de conscience. Cela, en mettant devant soi les erreurs commises (bon gré, mal gré) et les valeurs sociales qui doivent illuminées les décisions et les actes de tout citoyen malagasy de bonne volonté, à savoir l’unité nationale, le « fihavanana » et le « soa iombonana ». Laisser après la raison et la conscience choisir librement ce qui représente la plus de valeur : la destruction ou la construction.
Je pense très sincèrement aussi que cette rencontre est, plus que jamais, une opportunité pour les deux de se démarquer avec détermination de tout ce qui a entravé et entrave encore la marche vers le redressement véritable du pays.
Du côté de Marc RAVALOMANANA, il s’agit de faire preuve de transparence, de mettre en place les mesures adéquates pour la bonne gouvernance, de faire montre d’écoute et de prendre considération les différentes propositions qui en découlent. L’ouverture à l’opposition est indispensable pour l’impliquer au redressement et au développement du pays.
Du côté de Andry RAJOEILINA, l’heure est pour lui de se passer de tout ce qui encombre le dialogue. Qu’il s’agit de stratégie ou de conseiller. C’est déjà un grand pas d’avoir supprimé cette proposition d’une « Longue marche » dont l’itinéraire a été volontairement tu.
A mon avis, le moment est venu pour Andry RAJOELINA de faire comprendre à tous les malagasy que son véritable objectif a été masqué par ces débordements. Si c’est le cas bien évidemment. Au cas où ces dégâts ne feraient pas partie de sa stratégie, il a intérêt à mettre au clair son vrai objectif. Les conditions sont réunies pour cela, après cette rencontre. Il doit à tout prix se débarrasser de toutes les personnes qui l’influencent d’une manière ou d’une autre pour faire de ce pays un théâtre de guerre civile et de sang.
Les membres du FFKM ne sont pas des politiciens, cela est évident. Mais Andry RAJOELINA doit, avec Marc RAVALOMANANA, prendre en considération leurs conseils. Ils ne visent qu’une chose : le bien du peuple. D’ailleurs, c’est tout ce qui intéresse les malagasy en ce moment.
Adymadio
lundi 23 février 2009
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