vendredi 13 mars 2009

La pression du Vatican se dévoile dans l’analyse de la crise sur Madagascar.

Le Président de la République Malgache est un protestant et le reste malgré les différentes formes directes et indirectes de pressions externes qu’il a subies depuis son accession au pouvoir. Il a accepté néanmoins de nommer un catholique au poste de Premier ministre à l’exception du dernier, Charles Rabemananjara qui est protestant. Depuis cette dernière nomination, quelques gros interêts et réseaux d’influence ont été sérieusement menacés sans que le pouvoir ne se rende compte des conséquences sur le réseau établi du vatican.
Cette pression s’exerce également sur d’autres personnalités d’influence dans tous les pays du monde, en échange d’intérêts particuliers que je préciserais plus loin. Selon les archives de la BBC, vous pouvez lire que Tony Blaire a fait une déclaration officielle qu’il est devenu catholique après qu’il ait quitté le poste de Premier ministre. Maintenant il est entrain d’utiliser son pouvoir d’influence pour justifier une adhésion à la religion catholique.

Les catholiques essaient de détruire le capitalisme mondial si l’on se réfère aux écrits de Malachi Martin (M.M.), un jésuite stratege et enseignant à l’université vatican. L’auteur affirme que seul le Vatican n’est soumis à aucune pression de la Banque mondiale et ni du FMI car il n’a aucune dette et détiennent 40 % des ressources mondiales. M.M. affirme qu’il y a trois régimes puissants au monde : le capitalisme, le socialisme et le Vatican. Le Vatican a détruit le socialisme et le communisme en utilisant les USA. Le capitalisme sera détruit par le biais de deux conspirations mondiales : Illuminati et Fram. Illuminati regroupe une grande partie des capitaux mondiaux.

C’est le Vatican qui tient les rennes sans que certains membres ne le sachent. M.M. affirme qu’Ils utilisent essentiellement des pratiques sataniques pour arriver à leurs fins : mettre en place un gouvernement mondial en passant par des organisations régionales puissantes. La conspiration détient un réseau tentaculaire en Afrique.
N’oublions pas que le frère de Odon Razanakolona est le conseiller de Ratsiraka et que la France veut absolument retrouver son hégémonie dans l’univers francophone. Pour Vatican, ce sont les cibles potentielles à exploiter pour une reprise des activités de son réseau dans la région. Madagascar a toujours exporté vers le Vatican des pierres précieuses (en provenance d’une région secrète du Sud pendant les dernières décennies) qui traversent illicitement et incognito la douane. Cette pratique très ancienne a cessé depuis le départ de Jacques Sylla au poste de Premier ministre. Ce mode de contribution fait partie du contrat qui relie chaque pays au réseau du Vatican et il parait urgent de le rétablir. Le Président actuel devient de plus en plus une menace sérieuse pour le Vatican.

H.N : Article libre de droit
zanaharyo.tahio@gmail.com

jeudi 12 mars 2009

Why Dialogue?

We are confused by the position taken by the official representatives of the international community in Madagascar. As US citizens, we are particularly concerned with the United States government’s view.

We understand that Mr. Andry Rajoelina brought some legitimate concerns before the people and the government of Madagascar.

We understand that he and those with him had a right to express their opinions and concerns and call for change.

What we do not understand is why the international community, with the exception of the British, did not denounce Mr. Rajoelina after his followers and “ministers” began trying to take ministry buildings the week of February 16th. On February 19th, Mr. Rajoelina’s supporters forcefully broke into 4 ministry buildings using lock cutters, hammer and chisel, and a crow bar, took down the pictures of President Ravalomanana, and declared themselves in charge of those 4 ministries.

At that point, Mr. Rajoelina and those in his “government” clearly broke Malagasy law. Is there a country in the world where people are allowed to break into government buildings for the stated purpose of overthrowing the government without being arrested and charged with insurrection?

Why does the international community continue to press for dialogue and ask that Mr. Rajoelina and others involved not be arrested?

What principle of democracy are they trying to uphold by asking the democratically elected government of a sovereign nation to not arrest the people responsible for trying to overthrow the government?

To repeatedly pressure the Malagasy government to negotiate with someone who has broken the law and whose expressed intent is to have the democratically elected president step down only serves to undermine the rule of law in Madagascar.

When crimes committed in the name of politics are allowed to go unpunished, it sets a very dangerous precedent. Impunity in the name of politics only serves to promote anarchy.

US Friends of Madagascar
http://crise-madagascar.blogspot.com

jeudi 5 mars 2009

Quel but pour une telle motivation ?

Et la liste des morts continue ! Deux morts à Fianarantsoa lors de l’émeute du vendredi 27 février 2009. Des larmes ne cessent de mouiller le visage des familles et des amis des victimes ! Décidément, les malagasy ayant soif de paix, sont encore obligés de faire preuve de patience jusqu’à une date indéterminée même si cela leur coûte non seulement les yeux de la tête mais aussi la vie des leurs.

Face à l’incessant appel au dialogue par le FFKM, l’émissaire de l’ONU ainsi que d’autres groupements de la société civile, les chefs de l’opposition s’entêtent encore à la provocation dans les rues. Leur complaisance à la violence et à la mort de leurs partisans est manifeste. Devant ce massacre du 7 février 2009, ils ne se fatiguent pas d’offrir la vie de leurs « brebis ». L’on se demande ainsi la vraie motivation de ces messieurs. Qu’est-ce qu’il y a de mal à dialoguer ? Et le grand perdant c’est le peuple. A Fianarantsoa, quelques écoles ferment leurs portes le lundi 02 et le mardi 03 mars 2009 et ce, au détriment des élèves. Surtout ceux qui préparent leurs examens officiels. Sans compter le dégât matériel à la suite des débordements. Et d’après notre information, les semeurs de violence continuent leur route vers le sud, précisément à Tuléar. Ils y vont pour attiser le mécontentement des gens. Leur but est la mobilisation pour la défense de la démocratie, mais leur agir en est tout à fait à l’antipode. Ils mobilisent fort pour la violence et ne font rien pour la légalité et le dialogue. Andry RAJOELINA a eu au moins le courage d’accepter le face à face, sous la médiation du FFKM, mais les autres chefs, ils n’ont même pas essayé. Monsieur Marc RAVALOMANANA ne cesse de réitérer sa disposition à l’écoute,mais il prêche dans le vide. Tous les « raiamandreny » tant nationaux qu’étrangers suggèrent une solution pacifique,mais ils font la sourde oreille. Peut-on alors compter sur ces messieurs pour sortir ce pays de ce tunnel ?

A analyser leur stratégie, ils sont pour le trouble général à Madagascar. Ils s’acharnent à saboter coûte que coûte la tenue des réunions internationales prévues à Madagascar cette année. Leur plaisir c’est de voir ternir l’image de Madagascar devant la scène internationale surtout africaine. Leur ambition c’est de consacrer une page très noire dans le livre d’histoire de notre pays. Or avec un peu de réflexion et de sagesse, on peut former un gouvernement d’ouverture assurant la continuité de l’Etat et oeuvrant dans la réalisation de ces réunions. Avec un peu de recul, ils comprendront que celles-ci seront des évènements générateurs de devise pour notre économie. Avec un peu de calme, ils sauront que les touristes ne sont pas attirés vers notre pays sans qu’il n’y ait de sécurité publiques et respect de la légalité. Ils sont fort conscients du rôle de la loi dans la protection des individus, particulièrement de leur vie.

Somme toute, une vie meilleure pour leurs compatriotes est loin d’être le souci de ces chefs de l’opposition.

Adymadio

Nouvelle stratégie TGViste

Antananarivo, théâtre ridicule de débordements de tous genres. C’est ce que veulent les fauteurs de trouble actuels. Il faut reconnaître en fait qu’ils ont changé de stratégie pour arriver à leurs fins : au lieu de s’attrouper sur la place du 13 mai pour écouter le nouveau « messie » capable d’instaurer la démocratie 3 jours après la chute de Ravalomanana, ils éparpillent leurs soldats fidèles dans les quartiers. Pour quoi faire ? Pour guetter la moindre absence des forces de l’ordre et piller les magasins, saccager bêtement les voitures et ériger des barrages. Tout cela pour signifier que la vie publique et politique est en panne, la sécurité n’est pas sûre… Au fait, la population urbaine s’inquiète et ne peut pas vaquer calmement à ses préoccupations quotidiennes.

Au clair, tout cela c’est pour inciter le pouvoir à la violence. C’est manifestement une piège tendue au gouvernement et surtout à Ravalomanana car c’est lui la principale cible. Les leaders de l’opposition sont en train de tester la force et la capacité du pouvoir en place dans la gestion de ce conflit. Et ils comptent bien en sortir victorieux car plus cette situation de trouble perdure, la chance est grande sur l’annulation de la tenue de ces réunions internationales à Madagascar : sommet africain et sommet de la francophonie. Seulement, ils doivent se détromper car la lutte pour la libération et la démocratie n’avancent pas pour autant. A remarquer qu’outre la démocratie, on lutte aussi actuellement pour la libération. No comment. Pour dire que l’opposition ne fait que ravager notre pays. Trouble, désordre, pillage, massacrer, tels sont les mots clés pour avoir une idée générale de ce camp.

Mais l’autre face de cette manifestation donne aussi à réfléchir. C’est de l’éternel retour sur la place du 13 mai. On arrive pour écouter le « messie », on claque avec les moyens de tout bord, on applaudit à son arrivée, on l’écoute et on rentre étant fortifié de ses exhortations et de la motivation « pécuniaire » qu’on distribue en toute discrétion. Tout devient une rengaine car on rechasse les mêmes promesses si bien que beaucoup des adhérents quittent le rang. Un « ras-le-bol » certain envahit le camp. Un père de famille, employé de la zone franche, ne va tout de même pas passer son temps à applaudir et esquisser une danse de hanche au rythme endiablé de « samba TGViste » alors qu’il a des enfants à nourrir. Par ailleurs, son lieu de travail n’a rien avoir avec cette manifestation. Sauf ceux qui n’ont rien à faire, qui n’ont rien à perdre et tout à gagner, y affichent leur fidélité et leur ponctualité. Les gens sérieux s’adonnent à des choses sérieuses.

A partir de ce jour, 05 mars 2009, on doit choisir : ou bien on parle sérieusement dans le cadre d’un dialogue, ou bien on laisse parler les fusils. A bon entendeur, salut !

Adymadio

mardi 3 mars 2009

Résoudre par le dialogue ou le fusil ?

Cette situation de trouble à Madagascar arrive à son summum. La raison n’est plus un secours. La conscience n’est plus écoutée. La loi est publiquement bafouée. Que faire ?

La raison n’est plus un secours
La raison est la seule faculté permettant à l’homme de revenir sur le passé et de prévoir l’avenir. Elle est ainsi la seule lumière qui nous fait voir ce passé lugubre du 07 février 2009. Pour ne parler que cela car les dégâts sont aussi variés que lourds. Cette lumière naturelle en nous est la seule qui comprend que, demain, nous récolterons ce que nous avons semé ou semons aujourd’hui. Le bon ou le mauvais. De la sorte, si ces chefs de l’opposition n’optent pas pour le dialogue et continuent à s’enfermer dans le trou du « m’en foutisme », ils auront sur le dos les larmes de ces hommes et femmes qu’ils manipulent sans pitié et qu’ils conduisent au sacrifice ultime. Demain sera lugubre sinon pour eux directement du moins pour leurs descendants

La conscience n’est plus écoutée.
La conscience est cette faculté qui nous aide à distinguer le bien et le mal, l’honorable et l’indigne. Il est indigne d’un potentiel dirigeant d’attiser la hantise entre les malagasy. L’argent qui facilite ces déplacements dans les régions peut contribuer à donner à manger à ces démunis, à scolariser ces enfants des familles pauvres, à construire des infrastructures sanitaires… Or, ils préfèrent taire leur conscience au profit de leur vengeance intestinale. Ils optent pour la guerre au détriment de la paix. Ils se fichent pas mal de cette « voix de Dieu en tout homme » pour satisfaire leur tribalisme. Démocratie, démocratie…En fait , ce n’est qu’un prétexte.

La loi est publiquement bafouée.
La loi est la seule cadre dans lequel les faibles peuvent survire et jouir d’une certaine liberté.
Cette stratégie qui consiste à descendre dans les rues chaque fois qu’on veut changer de gouvernant, influe les générations à venir. Ils sont initiées à l’illégalité. Leur éducation tend à faire d’eux des « hors la loi ». Des grandes personnes, responsables publics et privés, les apprennent à fouler aux pieds la loi sous prétexte d’une revendication légitime. Il n’est pas question de minimiser cette revendication. Tant s’en faut. Ce qui est déplorable c’est cette volonté de détruire et de semer le désordre. Sans aucune considération de ce qui a été réalisé ni de la continuité du pouvoir. Il est signalé que du camp de l’opposition, Andry RAJOELINA n’est pas le seul chef. Dans les autres régions, Zafy Albert, Roland Ratsiraka et d’autres encore mobilisent fort pour la fin de ce pouvoir. Et tout cela sans coordination. Chacun tire de son côté et comme il veut. C’est donc déjà de l’anarchie au sein même de l’opposition.. Leur point commun c’est ce message morbide : « aller outre la loi pour changer » !!!

S’opposer à Madagascar c’est détruire !!!

Adymadio

lundi 2 mars 2009

Pas de trêve pour la réflexion

Retour en zone au fait du Représentant du Secrétaire Général des Nations Unies. Ce qui signifie, il faut le dire sans ambages, l’échec du FFKM dans la médiation. On attend donc un autre groupe de médiateurs malagasy car la situation va s’empirer de jour en jour si aucune négociation n’est entreprise. L’émissaire des Nations Unies a de nouveau insisté au fait que ce problème est particulièrement entre les malagasy, donc la solution doit être cherchée dans le cadre des négociations entre malagasy.

Au vu de cette position des Nations Unies, des médiateurs malagasy doivent prendre en main la relève du FFKM. A moins que les trois chefs des églises restants fassent encore confiance aux deux protagonistes. Malheureusement, du côté de Andry RAJOELINA, on n’espère pas grand-chose. Trouver un comité formé de malagasy crédibles pour cette négociation devient un problème dans le contexte actuel. En effet, à mon humble avis, si on en trouve, ils doivent être,avant tout, des « Raiamandreny » et non des politiciens. Ces derniers seront, eux aussi, taxés de partisans, d’ailleurs ils ne peuvent pas ne pas l’être.

Ce qui justifie l’appel de Monseigneur à l’ONU et aux forces armées. Au clair, il faut une force de conviction pour sortir de cette impasse. La dégradation de la situation à Tuléar, hier 26 février 2009 ainsi que ce trouble meurtrier à Fianarantsoa, cet après midi du 27 février 2009, prouvent une fois de plus l’impossibilité pour les chefs de l’opposition (CRN ou TGV) d’éviter les débordements. Pillages et barrages des routes (sans parler d’autres « bêtises ») ont eu lieu dans la région d’Atsimo andrefana. Ils ne peuvent pas se soustraire car ce sont eux les instigateurs de cette manifestation. D’ailleurs, la stratégie n’est ni plus ni moins que celle adoptée à Antananarivo.

Il y a de quoi s’interroger : faut-il à tout prix détruire pour construire ? Faut-il sacrifier ses compatriotes pour assouvir sa soif de pouvoir ? Cette situation trahit une forte motivation à l’anarchisme. Il faut abolir l’Etat car c’est un Mal radical. Quel gâchis !

Franchement, ces messieurs de l’opposition font énormément erreur de procéder par la violence pour résoudre ce problème. Ils sèment la violence pour récolter la démocratie. Mais c’est absurde… Il y a des « raiamandreny », connus dans tout Madagascar, parmi ces chefs, or leur mentalité est manifestement déplorable. On attend d’eux le rôle de catalyseur de paix et d’entente au sein de l’opposition ou dans le pays, mais leur démarche diabolique fait penser le contraire : ce sont des semeurs de trouble, des fomenteurs de guerre civile. C’est honteux !!!

Peut-on compter sur des gens pareils pour diriger le pays ? A la place de Marc RAVALOMANANA, à la tête de l’Etat, qui serait l’homme de l’opposition ayant la confiance du peuple malagasy pour être son Président et sa fièrté ?

Point de réflexion | Adymadio